D’une manière générale, tout salarié recherche épanouissement, bien-être et sécurité dans son secteur d’activité. Pour tendre vers ce but, chaque employeur s’efforce de fournir à l’ensemble de ses salariés des conditions de travail optimisées et sécurisantes.
Pour tout salarié, disposer d’une réelle sécurité au travail confère à ce dernier une certaine stabilité salariale au quotidien et une intégration plus rapide au sein de son nouveau cadre professionnel. Rassurante, cette sécurité au travail doit impérativement être mise en place par l’employeur. Elle se fera au moyen d’action de prévention (citons ici les éventuelles formations liées à la manutention), après une évaluation complète et plurielle de l’ensemble des risques professionnels (risques psychosociaux, violences, etc.) potentiellement rencontrés.
Une fois organisé, l’employeur peut aussi dicter certaines règles de vie afin que chacun puisse évoluer et travailler dans de bonnes conditions de travail.
Élément incontournable, la santé au travail est un des enjeux majeurs pour toutes sociétés, souhaitant s’inscrire dans un processus de pérennité. En effet, bon nombre d’employeurs prennent conscience de l’importance du capital humain, clé de voûte du bon fonctionnement de leur entreprise. Pour maximiser la productivité des salariés, il faut leur offrir des conditions de travail optimales, celles-ci contribuant à améliorer bien-être au travail. Assurer la santé de ses salariés au quotidien participe à la bonne stabilité économique de la société en question.
Garantir une bonne qualité de vie au travail permet aux chefs d’entreprise d’enclencher et/ou de pérenniser un processus de développement à plusieurs niveaux. Cela passe par une attractivité plus forte de la société, promotion d’un esprit d’équipe et créatif, engagement et motivation plus poussée de l’ensemble des collaborateurs. Mais aussi, par un attachement des agents professionnels à leur espace de travail et enfin, diminution progressive des différents risques liés à la fonction exercée.
Pour assurer aux collaborateurs une qualité de vie exemplaire, il faut instaurer une égalité des chances et aménager des méthodes de management non-agressif et respectueuses du travail de chacun. En effet, promouvoir ce management au quotidien permet à tous, salariés et employeurs, d’accroître la productivité de l’enseigne et de développer tout son potentiel.
Améliorer la qualité de vie au travail, c’est également donner à tout salarié le droit d’exprimer ses idées, ses ressentis personnels par rapport à une action professionnelle à mener. Enfin, c’est aussi offrir à tous, cadres et employés, un environnement professionnel serein et en équilibre avec la vie privée de chacun. Cela concourt non seulement à la satisfaction des employés et par extension, à la satisfaction au travail.
Prévenir les risques de sécurité au travail
Chaque employeur doit être en mesure d’offrir à ses équipes et ses collaborateurs, des espaces de travail sécurisants, adaptés à leur fonction. Pour y parvenir, il doit établir, de façon rigoureuse, une liste de l’ensemble des risques professionnels encourus par ses salariés.
Une fois listés, il doit s’efforcer d’y apporter des solutions et/ou de mettre en oeuvre des moyens pour faciliter les missions au quotidien de ses agents. Cela passe par la mise en place de règles à respecter, par la mise à disposition de protections (gants, chaussures de sécurité, lunettes, casques) ou de matériel spécifique d’aide à la manutention (escabeau, etc.).
La mise en place de ces moyens permet à tous de bénéficier d’une sécurité physique au travail et prévient les éventuels accidents du travail.
La sécurité au travail passe également par le maintien de la santé psychologique de tous vos agents, sous-traitants ou autres intervenants externes à la société. Cette sécurité psychologique se base sur une bonne hygiène de vie et de travail, garanti par l’employeur et ses cadres.
Ces derniers doivent également adapter le temps de travail de chacun des agents sur sa vie privée afin que celle-ci ne soit pas négligée. Il faut également que chacun puisse évoluer à son rythme, tout en bénéficiant d’un bien-être professionnel. À ce titre, il est nécessaire et impératif que votre employeur s’efforce de lutter et éradiquer les différentes formes de harcèlement au travail grâce à la mise en place de mesures de prévention.
Concernant l’insécurité au travail, elle doit être connue des employeurs grâce à un listing des risques majeurs potentiellement rencontrés. Porté à la connaissance de l’ensemble des équipes de travail, les cadres dirigeants doivent émettre une évaluation des risques et les combattre au moyen d’une politique de maîtrise des risques professionnels.
Ces derniers doivent faire l’objet de mesure de prévention et d’un aménagement des lieux de travail.
Garante du respect des droits de l’Homme, l’inspection du travail veille, de façon régulière, à la bonne conformité de l’équipement de travail, utilisé tous les jours.
Prévenir les risques de santé au travail
Les risques de santé au travail peuvent rapidement se révéler handicapants pour le personnel au travail. Il en existe de différents types avec des pathologies très diverses : les maladies professionnelles, chutes accidentelles, accidents du travail, burn-out et stress,épuisement professionnel.
Les maladies professionnelles, les accidents du travail ou encore les chutes accidentelle apparaissent lorsqu’un salarié a été exposé à un risque chimique ou physique. De nouveaux syndromes apparaissent avec les avancées technologiques et professionnels.
Le burn-out, lui, survient lorsque le travailleur est atteint d’un état d’épuisement physique, mental ou de stress très important.
Maladie reconnue par les professionnels de la santé, le burn-out se manifeste par l’adoption d’un comportement cynique et en retrait du travailleur, une dévalorisation personnelle, une perte de confiance en soi. Il survient à la suite de multiples facteurs : surcharge démesuré de travail, pression, un manque cruel de reconnaissance professionnelle, dégradation aggravée de la situation professionnelle. Difficilement décelable, il touche principalement les agents fortement impliqués dans leur fonction.
Une fois les risques caractérisés, il est urgent de les prévenir et de les prendre en charge afin de limiter leurs impacts sur l’individu concerné. Pour cela, il est important que tout collaborateur, ayant d’un besoin médical recensé, demande à subir un examen de santé par le biais de la visite médicale. Ainsi il pourra poser un nom sur le syndrome dont il souffre et de pouvoir le soigner.
Cependant, en amont, l’employeur doit instaurer des conditions de travail adéquates où la sécurité de santé des collaborateurs doit être assurée, afin de limiter ces risques. Les salariés peuvent également compter sur les professionnels de santé, œuvrant à la médecine du travail, pour les prendre en charge et prévenir ces maladies, et, le cas échéant, effectuer des examens médicaux.
Les enjeux sur la qualité de vie au travail
Une bonne prévention des risques de sécurité et de santé au travail influent sur la qualité de vie des salariés en entreprise. Au quotidien, les entreprise cherche à améliorer et à valoriser le bien-être au travail dans le cadre de leur politique RSE.
Nécessaire au bon fonctionnement de toute entreprise, le bien-être professionnel concerne l’ensemble des collaborateurs dans leur fonction au quotidien. Optimisé, il permet à chacun de mettre ses capacités et ses performances au service de la société. Ainsi ils pourront la faire fructifier, et améliorer leur satisfaction au travail et par extension de la satisfaction des salariés au travail en général.
L’objectif premier d’une meilleure qualité de vie au travail est de renforcer la fidélisation des collaborateurs à l’entreprise. On constate d’ailleurs une nette amélioration de la qualité de vie au travail grâce à de nombreuses directives mises au point : une attention notamment plus orientée vers une gestion raisonnable des différents risques rencontrés.
Toutefois, il est important de rappeler que la qualité de vie au travail fluctue avec de nombreux autres aspects économiques et sociaux. Parmi eux, une remise en question de la gestion de l’ensemble des ressources mises à la disposition des employeurs (délocalisations, usage abusif des contrats courts) ; surcharge constatée sur un panel sélectionné de travailleurs (complexité de la fonction, exigences toujours plus hautes de rendement, contrôle plus étroit).
En effet, les délocalisations poussent les professionnels à se déplacer toujours plus loin, occasionnant des dommages sur la vie familiale et privée de ces derniers. La qualité de vie au travail peut ainsi être endommagée en raison d’un regard toujours focalisé sur des rendements financiers.
Dès lors, managers et dirigeants travaillent de concert, au moyen d’un plan d’action RH, pour accroître une certaine satisfaction, une participation collective et une réel esprit d’équipe. Ce plan d’action a un second but : impulser l’attractivité de la société, garantir une progressive fidélisation des collaborateurs, motiver des engagements. Les cadres dirigeants doivent également prendre en compte l’arrivée d’une nouvelle génération de travailleurs sur le marché.
D’après une étude, la jeune génération, plus ambitieuse, fait des choix de carrière plus axée différents critères. Parmi eux, une flexibilité de temps effectif de travail, des horaires de travail avantageux ; un réel pouvoir de décision et une grande autonomie dans leur fonction.
Il est alors indispensable que les managers mobilisent toute une sélection de pratiques RH ambitieuse : avantages, rémunération attractive, reconnaissance du travail accompli, réelle implication dans tout processus décisionnel. Une fois ces pratiques mises en action, il est nécessaire que les cadres (chefs d’entreprise, adjoint de direction et autres) détectent au sein de leurs équipes les individus disposant d’un fort potentiel. Avec une formation approfondie et l’acquisition de nouvelles compétences managériales, ces nouveaux agents seront à même d’occuper des postes à responsabilités (gestionnaire, chef d’équipe, manager).
Pour terminer, arrêtons-nous sur les récentes évolutions managériales. Ces dernières, jugées régressives et négatives, ont mutées pour privilégier la participation collective de tous les salariés à la prise de décision, l'efficacité des missions affectées. Ce type de management spécifique favorise l'humain, le collaborateur sur le terrain en le stimulant professionnellement parlant. Ce management privilégie également la proximité relationnelle entre le manager et son employé, ce qui conduit dans la plupart des cas à la création d'un lien social fort, basé sur la confiance, sur l'entraide et l'esprit d'équipe. Ses évolutions spécifiques ont permis à de nombreux cadres et dirigeants de souder leurs équipes et promouvoir leurs modalités de fonctionnement lors de sessions de recrutement. Cette nouvelle image, véhiculée par certains médias, accroît l'attractivité de la société sur le plan national et peut, à court terme, susciter des vocations professionnelles.
Au regard des obligations légales visant à assurer la santé et la sécurité au travail, il est primordial de rappeler qu’une bonne qualité de vie au travail poussent les professionnels et intervenants à faire fructifier dans la société où ils évoluent.
Désormais, les employeurs poussent chacun des collaborateurs à la recherche du bien-être au travail. Consciencieuses, ces entreprises ont compris tout l’intérêt de fidéliser ses salariés, en leur créant des espaces de travail satisfaisants, confortable et évolutif. Dès lors, cela engendre de la valeur ajoutée. Les nouvelles avancées professionnelles et technologiques ont permis de faire émerger de nouvelles vocations comme « chief happiness officer » et « happiness manager ».