Le travail a longtemps été pris pour une simple source de revenus par les travailleurs, un simple moyen de pourvoir à leurs besoins sans prendre en compte le bien-être. Cependant, de nos jours, il a pris une place capitale dans le quotidien et les salariés veulent s'y sentir à leur aise. Il est donc important de veiller à leur bien-être au travail. Le bien-être au travail s'est avéré être une forte préoccupation pour être véritablement heureux dans son travail.
Il se définit comme une mentalité très dynamique qui se caractérise d'une part, par un certain équilibre entre les nécessités, exigences et aptitudes du travailleur et d'autre part, par les opportunités et les contraintes offertes par l'environnement de travail. On peut aussi le définir comme un sentiment d'épanouissement ou de satisfaction dans le travail qui va bien au-delà de la bonne santé physique. Se sentir bien dans son travail, fait appel à plusieurs facteurs que sont : la sécurité, la santé, la rémunération, l'intérêt du travail, le manque de stress, les conditions de travail, les rapports avec les collègues et la hiérarchie, etc….
Le bien-être au travail est devenu une vraie préoccupation depuis environ 5 ans. Les parties qui en bénéficient sont les salariés, les ressources humaines et le service de management. Il consiste en effet à motiver les salariés dans leur travail et à réduire les risques psychosociaux. Il permet aussi d'apporter une meilleure qualité de vie au travail. Le bien-être du travailleur constitue en réalité un levier pour l'employeur parce que tout ce qui impacte l'un impactera directement l'autre. Alors, comment prévenir les risques psychosociaux et dans quelle mesure le bien-être peut apporter une meilleure qualité de vie aux employés ?
Prévenir les risques psychosociaux et garantir la santé au travail
1- Risques psychosociaux au travail en France et quelques chiffres clés
Les risques psychosociaux sont l'ensemble des éléments qui portent atteinte à l'épanouissement physique et à la santé psychologique des salariés dans leur monde professionnel. Ces maladies professionnelles sont de différentes formes. Il peut s'agir du stress, du harcèlement moral, de la violence au travail, du burn-out ; de nouvelles formes de maux tels que le bore-out, le brown-out, etc . En France, les mesures relatives aux risques psychosociaux n'ont pas très vite été prises en compte. Cependant, une enquête nationale a été établie en 2008 par l'INSEE sous ordre de Xavier Bertrand, ministre du travail à l'époque. Il s'agissait d'une enquête annuelle dont le but était de mesurer le taux de stress au travail et d'identifier les différents secteurs qui sont touchés par ce mal. Malgré le manque de mesure pour les risques psychosociaux en France, les professionnels du secteur ont établi qu'en France, que le capital santé du stress se situe entre 2 et 3 milliards d'euros chaque année. De façon plus globale, en Europe, le stress au travail coûte en moyenne 20 milliards d'euros chaque année. Selon l'Agence européenne pour la sécurité du travail, on évalue entre 50 et 60% le taux lié à l'ensemble des journées perdues au travail à cause du stress.
Le stress au travail s'explique par un manque d'équilibre entre les contraintes professionnelles et les aptitudes dont dispose le salarié pour mener à bien son travail dans une telle situation. Ce qui ne permet pas le bien-être au travail du salarié. Les heures de travail, les surcharges, les conflits entre collègues ou avec les supérieurs sont autant de contraintes qui empêchent le travailleur de travailler convenablement. Les facteurs de stress chez le travailleur, pendant le travail sont d'autant plus nuisibles s'ils sont liés au temps. Lorsqu'on exige du travailleur une productivité importante et qu'il n'a que peu de temps devant lui, ceci peut être une grande source de stress. Aussi, l'exigence d'une forte productivité pour de maigres bénéfices de ce travail peut conduire au stress.
Le harcèlement moral est une forme de risques psychosociaux qui est caractérisé par le désir d'une ou plusieurs personnes de léser ou de nuire à une autre. C'est une forme de violence très répandue dans le milieu professionnel et punie par la loi qui porte atteinte à la sécurité et la santé au travail. Le droit de travail du salarié, sa santé, sa stabilité personnelle et familiale sont remis en cause avec le harcèlement au travail.
Le burnout est un niveau élevé de situation de stress perpétuée. Il est très souvent causé par une grande implication tant personnelle qu’affective dans sa profession. On le remarque habituellement dans les professions comme la médecine ou l'assistance sociale. Il peut se manifester par un manque de confiance du travailleur, un manque d'intérêt pour son travail ou un épuisement physique, moral et émotionnel.
La violence (les agressions) au travail se retrouve autant à l'intérieur qu'à l'extérieur d'une entreprise. Elle peut être causée par les collègues, les collaborateurs, la hiérarchie ou les clients (sous forme de harcèlement moral ou sexuel). Les secteurs d'activité les plus sujets à la violence externe sont souvent les entreprises privées comme : les banques, les bijouteries, les prêt-à-porter, les hôtels, les restaurants, les bars, etc…
2. Les facteurs de risques psychosociaux
Les facteurs de risques psychosociaux (RSP) sont multiples et se remarquent dans plusieurs domaines. Ils se manifestent par une sorte de souffrance au travail qui ne permet pas au salarié de se sentir bien.
- Les relations de travail
Les facteurs de risques psychosociaux dus aux relations de travail sont : le manque d'entraide entre collègues ou supérieurs, le manque de gratitude du travail effectué, l'abus d'autorité et le management médiocre, etc.
- L'environnement socio-économique
Les facteurs de RSP liés à l'environnement socio-économique sont : l'incertitude sur l'avenir de son activité ou sur celle de l'entreprise et la demande accrue de compétitivité sur les plans national comme international.
- La tâche demandée
Une qualité de travail trop exigeante peut conduire aux risques psychosociaux, une pression, une erreur médicale pour un médecin spécialiste, une demande de très forte productivité, la pénibilité du travail, le manque de repos ou de liberté sont autant de facteurs liés à une tâche demandée.
- L'organisation du travail
Les contrats à durée indéterminé, la mauvaise organisation du travail, les rotations dans le travail, les horaires de travail non réglementaires, les missions indéterminées, la répartition des tâches et la planification non contrôlée, etc… sont des facteurs liés à l'organisation du travail.
- L'environnement physique et technique
Les espaces de travail trop petits ou trop grandes, le manque de lumière dans certaines pièces, les bruits, la chaleur, la fraîcheur, des matériels de travail en mauvais état ; sont les facteurs les plus fréquents liés à l'environnement physique et technique.
3. Les conséquences de risques psychosociaux
Les conséquences de la souffrance au travail s'appliquent aux deux parties : les salariés et les entreprises. Chez les salariés, il s'agit de conséquences liées à la santé physique ou d'accidents de travail. Lorsqu'un salarié a un problème, cela impacte directement sur le bon fonctionnement de l'entreprise.
Les risques psychosociaux provoquent chez les salariés :
- L'hypertension
- L'anxiété et le stress
- Les troubles eupeptiques
- Les problèmes du cœur
- Les troubles affectifs et dépressifs
- La tentative de suicide
- Etc.
Il est à noter que le stress peut à la fois être une cause et une conséquence des risques psychosociaux.
Les risques psychosociaux provoquent dans les entreprises :
- Le burnout des salariés
- L'absentéisme des salariés
- Une baisse de production
- Les grèves fréquentes
- Augmentation de la rotation du personnel suite à la démission ou au licenciement des salariés.
- L'augmentation de la violence ou des agressions
Apporter une meilleure qualité de travail
Pour une meilleure qualité de vie au travail, il faut que les conditions de travail des salariés et leur capacité à s'exprimer soient favorables. La meilleure qualité de vie des salariés au travail donne une image positive à l'entreprise, d'autant plus que cela lui permet d'avoir une bonne productivité. Pour 90% des employés, la qualité de vie au travail contribue à la performance de l'entreprise. Pour améliorer le bien-être au travail, il est important de mettre en place de nombreux leviers. Ce sont entre autres : l'espace de travail, le renforcement des compétences, le management, l'autonomie sur le poste, etc…
1- Fournir un cadre de travail attrayant et de l'autonomie sur son poste
En 2018, 60% des salariés en France, ont affirmé que leur espace de travail a une influence sur leur plaisir à venir travailler. Un cadre de travail attrayant est très bénéfique pour le travailleur, tant sur sa vie privée et professionnelle que sur les intérêts de l'entreprise. Il est donc primordial de faire une combinaison entre une ambiance favorable et des facteurs motivateurs pour éviter l'absentéisme et augmenter la productivité. Ils doivent trouver un équilibre parfait entre leur vie privée et leur vie professionnelle. Restez à l'écoute de vos employés, écoutez les propositions qu'ils vous font pour l'amélioration du travail et de leur bien-être. N'hésitez pas à laisser la porte de votre bureau ouverte pour qu'ils aient plus de facilité à vous aborder. Prenez en considération leurs requêtes afin qu'ils se sentent bien. Ils seront ainsi, plus concentrés et la qualité du travail ne sera que meilleure. Pour un cadre de travail attractif, vous pourrez vous procurer un mobilier bien commode, un bureau ou un espace convivial. Les bureaux par exemple doivent être aménagés en fonction du goût du salarié qui va y rester. Vous pouvez faire appel à des décorateurs de bureaux pour définir et aménager les espaces de travail pour les salariés. Vous pourrez aussi créer des espaces de détentes rien que pour les employés, choisir les matériaux et les couleurs appropriés pour qu'ils aient une influence positive sur le moral des salariés.
Les espaces de détente
Il est question par exemple de salle de massage, de sport, de repos, de sieste ou une cuisine interne. Proposez des cours de yogas, de danse, des séances de massage et autres au sein de l'entreprise. Ce sont des éléments qui jouent un rôle positif sur le moral du salarié et qui le pousseront à venir au travail avec le sourire tous les jours. Ces espaces que vous aurez créés, permettront une assiduité au travail de vos collaborateurs et ils ne seront plus pressés de rentrer ou d'aller à la pause. Il serait judicieux de faire une enquête auprès de vos collaborateurs pour connaître leurs besoins afin de réduire le stress qu'ils subissent au travail. Pour les personnes ayant des enfants, par exemple, pourquoi ne pas créer une crèche ou une garderie où elles amèneraient leurs enfants pour ne pas stresser ou venir en retard au travail.
L'autonomie sur le poste
Pour une certaine autonomie sur son poste, le télétravail est une option plutôt adéquate pour votre employé. Il consiste à permettre au salarié de travailler chez lui pendant 2 à 3 après-midi par exemple en semaine. Il s'agit en réalité d'un aménagement d'horaires qui lui permet une gestion du temps de travail à sa convenance. Sa demande est de plus en plus forte chez les employés. Si ce mode travail est avantageux pour le salarié, il l'est autant pour l'entreprise. Il accorde une grande autonomie aux travailleurs et permettrait une efficacité de plus de 85% de ceux-ci et un équilibre adéquat entre vie privée et professionnelle. La santé physique ne prend plus de coup et il y a réduction de stress et de fatigue. Aussi, les travailleurs sont plus épanouis. L'employeur aussi en trouve pour son compte puisque ses employés se retrouvent avec une meilleure responsabilisation au travail. Ils deviennent plus efficaces, avec une bonne autonomie au travail et l'entreprise retrouve une bonne image.
Vous remarquerez aussi une montée en compétences des salariés, un management positif, une psychologie positive. Vous assisterez à un ressenti des salariés, positif envers vous grâce à la révolution de la génération Y. Vous connaîtrez ainsi, les avantages d'une hiérarchie horizontale au sein de votre entreprise si votre employé se sent bien et a une sensation d'appartenance à l'entreprise.
2- Accompagner les équipes vers des formations professionnelles pour faire évoluer leurs compétences
En réalité, le renforcement des compétences est la politique dont l'impact sur le bien-être au travail est le plus grand. L'augmentation de salaire n'est plus, la revendication capitale des salariés de nos jours. Ils sont beaucoup plus axés sur la valeur donnée à leur travail et leur activité professionnelle. Se montrer reconnaissant envers les collaborateurs, les remercier et les récompenser pour leurs efforts sont autant de source de motivation pour les employés actuels. La demande d'une formation professionnelle par les employés est de plus en plus accrue. L'acquisition de nouvelles compétences, le désir de rester compétitifs, d'évoluer dans leurs professions et d'aller au sommet sont les souhaits de ceux-ci. Une meilleure compétence de chaque employé favoriserait une égalité des chances pour eux tous. Les uns ne seront plus lésés au profit des autres à cause de leur absence de compétences. Pour les accompagner, les entreprises devraient donc accorder des temps de formation à leurs collaborateurs pour leur permettre d'accroître leurs compétences, d'augmenter leur motivation et de leur donner le sentiment d'appartenir à la société.
Avant de s'inscrire pour une formation professionnelle, chaque employé doit établir un plan d'évolution de carrière, pour passer un entretien professionnel. Ensuite, ils pourront faire un bilan de leurs compétences pour pouvoir analyser leurs compétences professionnelles et personnelles, ainsi que leurs aptitudes et motivations pour la formation. Ce bilan ne se fait pas par un membre interne à l'entreprise, mais plutôt par un prestataire externe à l'entreprise. Le droit à la formation est propre à tout salarié et lui acquiert une évolution des compétences.
Le bien-être au travail, un levier pour l'employeur
1- Renforcer la « marque employeur »
Le respect des droits de l'homme au travail vous permettra de booster ou de renforcer votre « marque employeur ». Ceci donne une bonne image de votre entreprise. Les entreprises qui portent une importance capitale au bien-être de leurs salariés au travail connaissent 50% moins de démissions que les autres. 37% des salariés contents de leur bien-être au travail, affichent une grande motivation. De plus en plus de clients regardent votre qualité d'employeur avant de passer à la consommation des produits de la marque de votre entreprise. Renforcer sa marque employeur, permet à ce dernier d'attirer de nouveaux talents et de les conserver.
Les violences entre collaborateurs, le burnout, l'absentéisme sont de nombreuses difficultés qui ont un impact, autant sur l'organisation du travail que sur la qualité du service au client. Une mauvaise qualité du service a pour risque de ternir l'image de votre entreprise. Pour renforcer votre « marque employeur », il est important de permettre à vos salariés de mieux exercer leur tâche. Votre entreprise aura ainsi, une image valorisante, une bonne réputation auprès des employés et des clients. Pour renforcer votre « marque employeur », vous devrez avoir une bonne culture d'entreprise.
- Permettez à vos collaborateurs de prendre la parole, de partager et de dialoguer : Une bonne communication est celle qui va dans les deux sens, ne monopolisez donc pas la parole. En encourageant le dialogue, vos employés pourront vous poser toutes les questions sur leurs différentes tâches ou sur certaines informations propres à l'entreprise. Plus de 90% des employés qui posent des questions sur leurs tâches, les réussissent parfaitement. Par contre, environ 20% seulement de ceux-ci réussiront leurs tâches s'ils l'accomplissent sans poser de questions.
- Mettez en ligne les objectifs de l'entreprise, ceux des employés et ceux des équipes : La mise en ligne de vos différents chiffres permettra un accès facile à ceux-ci par les employés, en dehors des heures d'ouverture de l'entreprise. Ils auront ainsi, une meilleure connaissance des objectifs atteints et ceux à atteindre.
- Faites un sondage de vos employés : Pour une meilleure portée de la « marque employeur », l'avis des principaux intéressés est très importante. Faites donc des sondages auprès de vos salariés pour savoir comment ils se sentent par exemple au boulot. Développez une plateforme en ligne pour accéder plus facilement aux résultats de vos sondages sur un temps donné au sein de l'entreprise.
- Adoptez une communication régulière et planifiée : Communiquez habituellement auprès de vos salariés pour réformer votre « marque employeur ». Faites de brefs récapitulatifs par semaine où vous parlerez des actions entreprises dans la semaine, des objectifs atteints et ceux en attente. Pas de discours trop longs ou des documents qui pèsent trop lourds.
- Au lieu des réunions, créez des outils de communication digitale : Cela vous permettra de faire gagner du temps à votre équipe et vous pourrez ainsi, améliorer la collaboration et la communication entre les équipes. Les mises à jour se feront en ligne directement.
- Restez à l'écoute de vos collaborateurs : L'écoute est l'élément clé de la communication au sein d'une entreprise. Laissez donc vos employés et vos managers, toute votre équipe prendre la parole. Cela facilitera la communication interne au sein de l'entreprise et donnera une image moderne de votre « marque employeur ».
2- Améliorer la productivité : motiver chacun pour travailler tous ensemble
Un employé bien au travail n'apporte que des avantages, autant pour lui que pour l'entreprise. Il est 2 fois moins malade, 9 fois plus loyal, 6 fois moins absent, 31% plus productif et 55% plus créatif. Le bien-être du salarié au travail permet donc à l'entreprise, d'optimiser le rendement de ses subordonnés, d'amplifier leur motivation et leur esprit créatif, de diminuer les risques de stress et de fatigue et de réduire l'absentéisme. Il favorise la fidélisation des collaborateurs, leur motivation et leur performance. Il participe aussi à une meilleure santé générale du personnel de l'entreprise. Tout un personnel en bonne santé sur tous les plans, c'est un travail harmonieux et en équipe qui se fait pour améliorer votre productivité. Il permet de développer et d'entretenir la bonne humeur et une ambiance chaleureuse au travail. Ce sont des facteurs qui motivent agréablement les employés, ce qui se remarquera sur la productivité de l'entreprise. Les entreprises qui prennent en compte l'épanouissement de leurs salariés gagnent en productivité et en créativité. Ils auront plus envie de déployer leur potentiel pour réussir leur métier. Une entreprise dans laquelle il y a la bonne humeur, ne fera qu'encourager les salariés et ils voudront plus s'investir.
La nécessité d'une stratégie globale de bien-être au travail
Pour créer des situations favorables au bonheur du salarié, il ne suffira pas de créer un poste de chief happiness officer. Il sera nécessaire d'avoir une stratégie globale de bien-être au travail. Elle permet d'obtenir des postes clés pour atteindre des objectifs comme : une bonne stratégie sirh, un bon management des ressources humaines. Elle facilite le dialogue social, la communication interne au sein d'une entreprise pour créer une véritable intelligence collective. Plusieurs facteurs caractérisent une stratégie globale de bien-être.
La nécessité d'une culture d'entreprise bienveillante et inclusive requiert le développement de compétences des employés. La diversité au travail a un impact direct sur la marque employeur. L'égalité des chances est très importante. Il faudrait que chacun travaille sans être discriminé. Il faut donc créer une culture qui permette d'accepter facilement les différences de chacun. La culture inclusive respecte cette norme car elle permet de travailler en étant soi-même. Un accord d'entreprise est aussi une bonne idée pour structurer les conditions de travail et les garanties sociales des employés au sein d'une entreprise. Il permettra de réglementer les rapports entre l'employeur et ses salariés. Ainsi, la conduite du changement sera donc plus facile à intégrer au sein d'une entreprise, pour qu'autant les employés que les employeurs ne connaissent pas de rejet dans la mise en œuvre de leurs projets. Faire évoluer la culture d’entreprise constitue aussi un levier puissant de transformation et de pérennité.
Au final, la problématique de bien-être au travail devra faire partie intégrante de la stratégie RSE d'une entreprise, au même titre que la protection de l'environnement ou que l’intégration de l’ensemble de son business ecosystem dans cette chaîne de responsabilité.